En partant avec des idées reçues si négatives, je ne pouvais qu'être surprise par la qualité du spectacle d'Arielle Dombasle. Cette actrice que j'abhorre tant est en fait douée d'un pouvoir d'autodérision dont je ne soupçonnais pas l'existence (je précise que j'ai eu les places gratuitement grace à ma soeur: merci frangine ;o).

"La belle est la petite bète" est une comédie mésicale à la fois drôle et sensible.


Arielle Dombasle est le personnage de ce conte de fée «raconté de travers» (J. Savary) : ce n’est pas «la Belle et la bête», c’est «la Belle et la toute petite Bête».


La toujours belle est une star d’un certain âge qui n’est pas sûre d’avoir encore droit à l’amour. Dans l’espoir de trouver l’âme sœur elle organise tous les vendredis un grand bal masqué. Mais rien n’y fait. Jusqu’au jour où un nain, déguisé en hérisson, réussit à l’émouvoir… Se transformera-t-il en beau et grand prince charmant au moment du baiser ?


La comédie musicale est bourrée de clins d'oeil à des contes célèbres "la belle et la bète", "blanche neige et les 7 nains", revus et visités à travers un scénario drôle et plein de rebondissements. A noter, la présence de façon anecdotique sur scène de Mickey Mouse en "figurant désanchanté", un prince homosexuel en proie à l'"ennui" qui pour le combler désire se pacser avec le principal protagoniste de l'histoire (le nain), un major d'homme qui ne sait plus que faire pour contenter la belle....


En sus, les prestations musicales sont très sympathiques à écouter (entre opérette et quelques airs jazzy), les décors sont très bien faits et variés, et la salle somptueuse....


Bref, à voir pour les curieux...